Atelier sur LaBriqueInter.net et l’auto-hébergement

par Tierce

Un atelier pour présenter labriqueinter.net, Neutrinet, Yunohost et le thème de l’auto-hébergement.

Pour entretenir la nature décentralisée d’Internet (1), limiter l’hyper centralisation et le capitalisme de la surveillance (2) des GAFAM&Co, il existe une solution parmi d’autres ; l’auto-hébergement.

En « revenir » à la mise en place d’un serveur personnel, familial, associatif ou pour l’entreprise est vivement souhaité. C’est en partie pourquoi YunoHost est développée sous licence libre GPL. C’est une initiative qui rend l’administration système plus simple pour quelques personnes et leurs outils en ligne (mail, agendas, fichiers, wiki, discussion,…). N’oubliez pas que tous vos services en ligne demandent de l’administration système, QUEL QUE SOIT ce service, l’administration système dispose des pleins pouvoirs sur vos données.

Sous la « couche » logiciel libre (bureautique, serveur, services en ligne) il est nécessaire d’envisager le « matériel libre » dont l’agencement des micro-puces est lui aussi respectueux des quatre libertés du logiciel libre. C’est en partie la raison d’être du projet LaBriqueInter.net, pour mettre en relation du matériel « open hardware » à faible consommation et du « logiciel libre » plein de potentiel. Une « brique » peut fonctionner sur du matériel Olimex, un constructeur qui met à disposition tous ses schémas de fabrication.

Pour qu’une machine puisse offrir un service aussi « trivial » que les e-mails, elle DOIT disposer d’adresses IP FIXE. C’est ce que propose Neutrinet asbl au travers de son service VPN qui, en plus du respect de la neutralité et du chiffrement, vous fournira des IPs fixes (v4 et v6) à prix libre.

Entre 17h et 18h (avant la projection) et après pour ceux et celles qui le souhaitent, nous pourrons causer de

  • serveur physique, virtuel ou hébergé, et de la brique,
  • de nom de domaine et de sous-domaines (domaine.ext, wiki.domaine.ext,…),
  • de VPN ( Neutrinet pour la Belgique),
  • de YunoHost et d’administration système,
  • de NextCloud pour les fichiers, les calendriers et d’autres services,
  • de votre propre pad.domaine.ext comme ceux de framapad,
  • de Roundcube en tant que webmail,
  • d’autres « apps » comme OpenSondage, Dokuwiki, et tout un tas d’autres,
  • de sauvegardes (backups) sans quoi ce serait pas drôle.
  • et de plein d’autre choses encore mais c’est déjà énorme non ?

Considérer l’utilisation, la promotion et le soutien « du libre » est devenu un choix politique inscrivant une « éthique » dans notre espace commun de plus en plus occupé par la technologie. Malheureusement, la crainte de l’incompatibilité, celle du changement ou le confort de faire comme tout le monde sont autant de freins qui témoignent de l’influence bien ancrée des acteurs dominants que sont les GAFAMs.

Dans le milieu associatif il est d’autant plus difficile de suivre « la voie du libre » parce que l’argument de la gratuité (le terme « free » portant à confusion) ne tient pas. D’autant moins que les acteurs dominants « offrent à prix réduit » leurs services privateurs au travers de réseaux tels que TechSoup et ses partenaires. En Belgique c’est Socialware qui leur sert de canal de distribution. Évidemment cela na pas grand chose de « social », ni d’associatif et encore moins de… libre.

campagne fsfe